# 12
J'écris ailleurs, toute seule dans mon coin, sur un fichier word qui sera long comme un rouleau de papier toilette. Mais l'idée générale n'est pas de s'essuyer les fesses avec.
J'en suis à une trentaine de pages. J'écris chaque jour. Pendant les moments qui ne servent à rien (prendre une douche, faire pipi, se brosser les dents, prendre le métro, marcher dans la rue), je réfléchis à ce que je vais écrire prochainement, à l'organisation de mes idées, aux détails à ne pas oublier.
J'en parle à mes proches. Certains me voient écrire. Tous m'encouragent.
J'ai le cerveau mobilisé par ce machin.
J'ai, bien sûr, encore des trucs à raconter ici, mais pour le moment je n'arrive pas à être au four et au moulin. Je n'ai pas envie de me disperser.
J'ai écrit pendant les vacances un gros bidule introspectif (une petite dizaine de pages) à publier ici, mais je ne l'ai pas encore terminé. Je devrai aussi le relire.
J'écris sur mon papa. J'écris tout. Je fais dans l'exhaustivité, mais pas dans la dentelle.
Je reviens bientôt.